Camamu VI. Weekend au paradis
dans le caboteur
Donc, nous partons en wk avec la famille Jaimé et Claudio: petit caboteur jusqu'à Barra Grande village, puis nous attendons au point des jardineiras qu'un véhicule parte pour les plages. Les jardineiras, ce ne sont pas des jardinières, mais de véritables camions qui servent couramment pour le transport des groupes. Nous ne prendrons qu'une jeep pour faire un trajet d'une bonne demie-heure sur des pistes cahoteuses. De notre point d'arrivée, encore une demie-heure le long des plages pour atteindre la villa.
arrivée en jeep
Mais, quelle demie-heure, une véritable féérie nous attend: des plages désertes au sable mordoré, se profilant à l'infini, bordées de cocotiers, harcelées par la mer qui se presse, déferlant sur les récifs de corail et traçant sur l'étendue bleue des stries d'écume blanche sans cesse renouvelées.
plages
Le souffle nous en est coupé ! Hervé devance avec la brouette qui rassemble toutes les affaires.
en avant la brouette
Nous suivons, Giovanni sur les épaules de Claudio, Carmen qui bavarde avec Evelyn, Jo et Jaimé.
ça bavarde, les femmes
Enfin la villa ou plutôt trois ensembles, deux pour dormir et un kiosque (c'est ainsi qu'on les appelle ici) qui a l'allure d'un petit restaurant et qui sert pour cuisine et repas. Rien que ça ! Le tout disséminé parmi les cocotiers, les goyaviers et de superbes fleurs sauvages rouge où volètent constamment les kolibris (besaflor, ici).
le kiosque
Que dire de ce weekend ? Weekend amitié où nous nous trouvons les uns et les autres en parfaite osmose. Hervé aide Jaimé à préparer les cocos que l'on coupe sur les arbres de la propriété.
coco et cactus en fleurs
Nous en faisons tous une cure.
cure coco
Claudio ou Evelyn s'amusent avec Giovanni. Carmen prépare d'excellents repas et nous sert également un superbe gateau au chocolat !
cure chocolat
Tout le monde va se baigner et profiter de la plage. Jo s'étend comme un lézard sur le sable telle une publicité pour vacances exotiques.
fleur exotique
Jaimé entame avec son fils des dialogues silencieux et inoubliables.
père et fils
Hervé et moi nous baignons avec Giovanni dans les rouleaux de l'océan.
joie de l'enfant dans l'océan
Weekend farniente avec séjours prolongés dans le hamac et soirée à deviser devant le feu de bois allumé par Jaimé.
feu de bois
aube naissante
On revient pourtant sur la planète normale en reprenant tous, sauf Jaimé, le caboteur pour Camamu, mais pas tout à fait les mêmes car le fil invisible de l'amitié s'est tissé entre nous.
Même si nous ne pouvons pas tout nous dire car les barrières linguistiques nous en empêchent tout de même, les sourires, les rires sont témoins de notre complicité.
Au petit matin, Hervé et moi, allons sur la plage surprendre l'aube naissante.